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Pixel City / Ilot T10

Travail réalisé avec Tristan Spella pour Chartier-Corbasson Architectes mandataires, Malka Architecture et Philippe Rizzotti, dans le cadre du concours de logements de l’Ilot T10, quartier Tolbiac Chevaleret de la ZAC Paris rive gauche.

Ilot T10 / Opération de 312 logements intérmédiaires + étudiants

 Le projet s’inscrit dans le quartier Tolbiac Chevaleret de la ZAC Paris rive gauche. Il dessine un fond de scène, une mise en valeur de la halle Freyssinet dans un cadre unifié  qui répond à la très grande dimension de ce bâtiment historique.

Faux jumeaux, vrais amis. Pour autant chaque programme (logement sociaux, logements étudiants, logements intermédiaires) se distingue de l’autre même si un thème commun permet de préserver l’unité du tout en rapport avec l’échelle de la halle. Faux jumeaux mais vrais amis », les programmes  se composent suivant une esthétique du Pixel, une logique d’empilement  au service de l’ expression des plus petites parties du programme, la cellule, l’appartement, la chambre ou même le placard.

Les Porosités ; une dynamique de la variation. La préfabrication des terrasses, loggias et balcons permet de varier les chambres en leur donnant un confort supplémentaire. D’un point de vue urbain, il permet de créer une dynamique de la variation, exprimant à la fois la cellule, l’unité et le tout.

Ainsi le bâtiment est constitué non seulement d’habitats, mais aussi de porosités habitées par tous ;

Parcs et jardins suspendus, terrasses partagées, espaces de travail, cuisines communautaires, salles de réunion, salons et living-rooms, bibliothèques, jardins d’hiver, potagers autogérés…

Tous ces éléments programmatiques composent la façade et écrivent l’identité du bâtiment comme autant de transparences dans les usages. Du point de vue de la logique constructive, la desserte centrale divise le bâtiment en deux corps distincts, permettant ainsi une grande facilité de mise en œuvre.

Des jardins partagés aux jardins particuliers. Cette rigueur nous permet de développer de nombreux lieux communautaires variables sur chaque plateau, de manière à vivre une expérience partagée du lieu, largement ouvert vers la ville. Ainsi nous proposons des parcs suspendus qui se développent sur un plusieurs niveaux, créant à la fois une dynamique urbaine depuis la rue et un souffle nécessaire au sein de la communauté étudiante. Ces espaces végétalisées intègrent non seulement une des parcs, jardins agricoles communs et terrasses particulières, mais ils permettent également d’habiter la nature, de créer du paysage et permettre de repenser une alternative ouverte aux modes d’habiter. Ces espaces de nature sont des lieux privilégies de rencontres intergénérationnelles et de mixité sociale. Moins onéreux que les structures en dur, ils sont un vecteur pour rompre l’isolement.

Ainsi nous tentons d’inventer d’une typologie issue de son contexte, mais également hybride ; S’en dessine un skyline végétalisé, donc en constante évolution, une densité mouvante, floue, couronnant une architecture de la masse et de l’évanescence.

source : http://www.stephanemalka.com/